DESTIN-ATION

" Parcs de la mauricie, Charlevoix, la route verte, le massif de la Petite-Rivière St-François, cyclotourisme, portage, canoe, camping, réserve faunique de Mastigouche, Val-David, escalade, autant d'évocations de mots, autant d'images de paysages immenses, verts et magnifiques, de parroies rocheuses, de rivières et de lacs qui me traversent l'esprit, autant de sourires en coin à l'idée. On en parlait ce matin, en faisant la grasse matinée, de "ça fait rêver", "on ira là", "combien de temps ça prendrait s'y rendre?" "Peut-on le faire en 2 jours?" "Faudrait faire un peu de portage", "As-tu un sac à dos?" "Ça mérite un Post-it." [...]

Demain, Sherbrooke, qui sait si on ne repartira pas avec un canoe sur son toit de voiture, un pas de plus vers le "prochainement possible". L'été arrive bientôt et avec lui, un souffle de vent de fraîcheur et un goût d'aventure. "Dis moi où tu veux aller". Avec toi? Partout. En mai, probablement que nous aurons la chance d'aller à Vancouver tout les deux. Et tout ça, ce n'est que le début d'une longue histoire heureuse.

Parles moi d'aventure. Montre-moi le monde comme tu le vois à travers tes yeux. Embarque moi vers de folles destinations, j'ai pas peur d'oser. Je veux tout voir, tout connaître.

Beau soleil en perspective jeudi, je sors le vélo une seconde fois, question de commencer quelque part." [Mmy]

 J'aimerais voir ton sourire.

SOUFFLE (3ème prise)

Quand je suis arrivé il était souriant, comme toujours! Il m'a embrassé sur la joue en me serrant contre lui, c'était bon de savoir qu'on s'était manqué! On est partis à pied jusqu'à chez lui, où il m'a préparé un souper rien que pour moi, avec de la sauce à spagh qu'il a fait lui-même, coupe de vin, lait au fraise et mirage au final! Pendant le souper, on a tout les deux parler du fameux film "Alice in Wonderland" que je n'avais pas encore vu et, miraculeusement?, lui non plus! On a donc conclu que ce serait notre activité de la soirée, suivit d'une bonne bière!

Bien sûr le film était parfait (et 3D)! Dans les faits, on se rendait au Radio Lounge ensuite, mais nous sommes passé devant un pub irlandais qui m'a réellement tappé dans l'oeil. Le Mckibbins Irish Pub. En arrivant devant le Radio Lounge et en entendant le gros boum sale j'me suis dis que rebroussé chemin serait vraiment une meilleure alternative... Et je crois qu'on a fait un excellent choix! Y'avait, pour notre plus grand plaisir, un p'tit show de 2 musiciens! Ils ont interprettés des compos mais aussi des reprises de chansons comme Hotel California ou Sweet Home Alabama sur guitare accoustic et tam-tam! J'ai adoré! 1 Guinness (évidemment), 30$ de taxi (sans bon sens) et une bonne nuit de sommeil.

Le lendemain matin nous avons déjeuner chez Eggsoeufs, puis nous avons pris le métro jusqu'à Montréal. Il est resté à l'UQAM et moi j'ai décidé de marcher sur St-Catherine. À la Place des arts, j'ai bu un chocolat chaud et joué un brin d'harmonica. Le soleil était là, les gens étaient beau, Montréal m'a parru, pendant quelques heures, réellement charmante. Aujourd'hui y'a pas a dire, j'avais le sourire facile. Merci vraiment Mathieu pour ces beaux moments... [Mmy]

SOUFFLE

" Majorité universelle. Une dixaine d'amis qui seront probablement là. Une dixaine d'amis qui ne sont pas venus, finalement. 2 amis indispensables, 1 h 30 de retard, partis 45 minutes plus tard. Quelques larmes. Des collègues de travail en or. Un show mémorable. Un chanteur irrésistible. Des baisers fougeux. 3 Guiness, 1 bleue, 2 shooters. Un CD de Bobby Bazini. Un bon bol de chocolat chaud, deux viennoiseries, une lichette de tire d'érable. Deux yeux bleus, un magnifique sourire. Un malaise gastrique, une sieste. Un souper succulent en très bonne compagnie. Une famille de rêve. Une énorme chandelle. Un gâteau délicieux. L'art d'avoir l'air débile mentale sur une photo. Un air de guitare, Tesoro torse nue. Un doux réveil. Un appel de lopette. Un homme noir que j'adore. Une carte magnifique, toucher du bois. Un déjeuner de reine. Un malentendu, une accolade. Un Burger Végé, une fille du Roy, une limonade maison sur mes jeans. Un brin d'harmonica. Un article. Trois messages sur une boîte vocale. Quatre messages dans une boîte virtuelle. Un qui arrivait pas, qui est arrivé, que j'aurais préféré pas avoir. Un sourire en coin. Moins un, moins moins un, ça fait zéro. Tout va bien. 21 ans. D'autres beaux moments à venir. Du bonheur, somme toute.

Joyeux anniversaire, Mmy " [Mmy, 21 printemps]

[Merci intense à Ma famille et; aussi Thierry, Rico, Marc-André, Sylvain, Marie-Ève L. & C., Deck, Nina, Bob & Dan, Phil, Lalu, Tom & Francine, Steve & Mathieu B., Claudie & Keven, Hannah, Nico, Matt Lévesque, Math Lavallé, Tony, Enrico, Marc, Sylvie..... et Francis. ]

STAGNATION

"J'ai juste une envie;

Partir."
[Mmy]

"Dans la nuit un sentier, qui va pas plus loin

mon radar voudrait pouvoir penser à rien,
mais dans la tempête nos lumières brillent dans l'beurre


Le vent comme un gun à clou, qui fonctionne bien
me traverse de bord en bord, j'avais besoin
de sortir dehors de sortir de moi-même
[...]
Je relis les points mais je vois pas la forme
Vire de bord crit mon instinct, au bout de sa corde
il faut savoir davantage il faut se voir
J'avancerai avec des intentions honnêtes
tu sauras quoi dire pour apaiser le singe"
[Apaiser le singe, Avec pas d'Casque]

REGARDER DEVANT

" Si jamais , ta main passe , par mes cheveux.

J'aimerais bien , être là pour comprendre.

Et je sais , que tu penses , que je peux.

Je m'excuse , pour la peine , et le reste.

Le calme que je recherche , que je veux , est gratuit , à l'achat d'une montagne."

[Gratuit à l'achat d'une montagne, Avec pas d'Casque]

 
 

"Ton angle mort est pleine dimages qui t'ramènent en arrière

Une angoisse de rond de poêle resté ouvert

Ça d'vient plus dur de s'perdre quand tu connais le ch'min par coeur, tu voudrais tellement être saoul sans rien boire [...] On mesure pas la qualité d'la fuite à la distance, l'important c'est juste de fuire dans l'bon sens. "

[La pire journée au monde, Avec pas d'Casque]

AMALGAME

'' J'aimerais pouvoir écrire quelque chose de sensé, quelque chose qui dirait en 3 mots ce que je ressens, un mélange de sentiments. Je me plais à dire que le positif l'emporte toujours sur tout. Aujourd'hui a été une journée magnifique! Avec au rendez-vous un bel homme sur un vélo, le soleil, un amalgame d'arômes délicieuses au marché et une viennoiserie bien méritée accompagnée d'un bol de moka à mon bistro préféré.

J'adore ce genre de journée, le vélo à deux, les sourires, le vent dans mes cheveux, les baisers, c'est le bonheur à l'état pur. Quand tout va trop bien, que je me laisse flotter, je me sens obligé de tirer sur la corde qui me ramène sur terre et je me laisse porter dans un élan de blues, état dans lequel malheureusement, je crée. J'en ai marre de ça, je créerai d'autres choses, j'ai envie de me laisser bercer par l'amour, vivre autrement. Je me sens bien. Cette corde, je l'a coupe, j'veux pu rien savoir d'être attaché aux sentiments d'avant. '' [Mmy]

VISUALISATION

" Ça sent le printemps,

l'odeur de terre mouillée, la fonte, le soleil qui semble s'être installé après des vacances tout le mois de février. En ce moment même, je bois un bon café (que mon père m'a fait avant de partir travailler, je l'adore) en écoutant du Vallières. Chacun dans son espace, pour être plus exacte. Il semble dire le mot soleil tout le temps. Soleil. Y'a tu un plus beau mot que ça. Ça sonne doux, comme le mot miel. Écrire, si seulement j'avais autant de facilité à parler. Je me rassure avec une citation de Gandhi :

"Mieux vaut y mettre tout son coeur et ne pas trouver les mots pour le dire, que trouver les mots pour le dire et ne pas y mettre tout son coeur." [Mohandas Karamchand Gandhi]

Hey ..♫ .. c'est plein de soleil, y'en a partout dans ma fenêtre, y'en a partout dans ma tête, c'est plein de soleil, hey envoye embraye, y fait assez beau à matin reste pas pogné dans ton coin, sors au soleil viens voir comme on est ben quand on pense pus à rien d'autre que vivre..

 la tête endimanchée des folies de l'été qui nous enivrent, hey envoye nettoye, de toute cette crasse de la ville viens purifier tes pupilles en plein soleil, hey salut soleil, l'univers présente son front au baptême de tes rayons, salut soleil.. ♪ 
[Vincent Vallières]

LA PIÈCE

♪

''Le cahier des années est un tourbillon tranquille,

les mots s'y perdent dans tous les sens,

mes maux de têtes recommencent

Les idées volent sur le parquet me donnant envie de partir
parfois le dimanche aller faire volte-face ou vol de banque
perdu dans l'espace défini,
je vis d'étranges prophéties,
comme les gens qui entrent et décampent
sans qu'on le sache à l'avance,

j'ai bien beau très fort essayer

de me perdre dans mes idées,

la musique me fait pleurer,

la pièce reste vide sans toi

...

la pièce reste vide sans toi''
[Vincent Vallières]
♫

DÉCOMPRESSION

Chère conscience-tête-cerveau (peu importe),

permet moi d'user d'un peu de pessimisme, parfois ton irritabilité instable me donne envie de m'arracher les cheveux. Susceptible un brin, à tes heures comme tout le monde; Tu tombes toujours au mauvais moment. En ce moment je n'ai pas envie de dormir. Comme à beaucoup d'autres personnes, ça m'arrive aussi. Je pourrais dire impunément que ma journée à été, somme toute, plutôt épuisante et j'aurais raison. Mais j'aurais aussi raison de dire que se trouver des défaites pour excuser une attitude (disons le) excécrable (c'est le mot) c'est refuser d'assumer autres choses. Entre autre... que oui, j'aurais voulu rester mais que non, je ne voulais pas à cause de personne d'autre que moi-même. En découle quoi? Moi qui blâme alors Pierre-Jean-Jacques (pauvre de lui/eux?) pour me déculpabiliser. La vraie raison c'était que j'étais simplement fatiguée et au lieu d'aller me coucher, ma tête à jugé préférable de prendre comme option l'obstination et le défaitisme.

Je chiale un peu pour rien, dans l'ensemble, ma journée à été agréable. Je l'ai vu, c'est tout ce qui m'importe.
Maintenant qu'elle a décompressé, la folle-enragée peut disposer. Merci bonsoir.

RÉFLEXION

ESPACE

le lieu est plus ou moins bien délimité / un écolo le veut vert / un dépressif le voudrait vide / un poète l'invente / un lunatique en rêve / un publicitaire le vend / des amis se le partagent / les citadins se l'arrachent / un voyageur le parcourt / un prisonnier y est confiné / des pays en font l'objet d'une conquête / chacun l'habite / endroit partout unique / parfois je m'y perds

[Vincent Vallières]