11.25.2010

JE VEUX DORMIR


T'es dans mes rêves. 
Trop souvent.

Je t'aime en dormant.
Et ça ne m'embête pas. 
Ça ne m'embête plus.
Tant que tu restes là.

11.24.2010

C'EST L'HIVER

MAGNIFIQUE MANTEAU BLANC
LA REVANCHE DU SAPIN
LES VACHES NOIRES
Il faisait beau, mais froid. Il fallait se dépêcher avant que les montagnes plongent dans l'obscurité. J'ai dis " I want a christmas tree" et il a répondu "Then we'll get you a christmas tree". Nous nous sommes dirigés vers les sommets enneigés dans le petit Nissan noir en quête du plus beau sapin de Noël. En chemin, de grosses vaches noires bloquaient le passages, affichant un air de "j'men fou" satisfait pour ensuite marcher très lentement vers la chaussée. Dans les bois, je courrais comme une enfant, faisant virevolter la neige folle sur mon passage, contemplant le paysage dans son manteau blanc et souriant comme jamais. Dans mon habit de neige, je me sentais invincible. Par moment, on devait secouer les arbres pour mieux les admirer. Au bout d'une heure, nous avions déniché le sapin parfait. Un petit sapin sans prétention et seulement le haut pour que le bas puisse vivre encore.

FROID.
ROI DES FORÊTS



MON BEAU SAPIN
À la maison, après avoir fait un feu, je me mis au travail. Il est un peu à la "Charlie Brown" mais à mes yeux, il est parfait.

11.19.2010

PREMIÈRE NEIGE


VUE DE MA FENÊTRE, 19 NOVEMBRE / HIVER 2010

Chaque année, quand il neige pour la première fois, je m'arrête. Je contemple. Et mon coeur s'amplie de chaleur et de souvenirs d'enfance; mitaines perdues, nez qui coule, joues roses, bas de laine, chocolat chaud... 

& je me souviens de toi et moi, jouant dans la neige chaques premières tempêtes.

11.18.2010

INCAPABLE














Ce n'est pas que j'en suis incapable, 
c'est juste que je n'en ai pas envie.











PAPILLON





Je t'aime aussi Papillon. 
Et tu me manques beaucoup trop.

11.17.2010

ENCORE



« Ne pouvez-vous traiter un esprit malade, arracher à la mémoire un chagrin enraciné, effacer les soucis écrits dans le cerveau, et grâce à quelque antidote de doux oubli, soulager la poitrine oppressée du poids périlleux qui pèse sur le coeur? Il faut ici que le malade soit son propre médecin. »
- Shakespeare

11.15.2010

SENS INVERSE


CUTTING WOOD FOR THE WINTER


C'est fou tout ça.

Ici, avec lui. Rien de vraiment commun. Un amour d'été, l'amour d'un endroit, d'un ambiance. L'amour de la nature, d'un rêve à porter de main, d'une belle qualité de vie. Mais pour l'amour lui-même... Que se passe-t-il? Je n'arrives pas à lui trouver un sens. Je n'arrives pas à me convaincre, non plus, que je ne me suis pas trompé.

Rien est clair, je vois embrouillé, mon coeur se serre et j'ai du mal à comprendre. Je lui fais confiance. Je n'ai jamais vu autant de volonté de la part de quelqu'un pour me garder auprès de lui. Alors j'attend. Je ne suis pas complètement heureuse, pas complètement malheureuse. C'est un éternel rebondissement entre l'euphorie et l'ennuie. Tant de choses que j'aimerais autrement. Il veut tellement. Et moi...?

Il y a deux jours, je pensais chercher un petit appartement, rien qu'à moi. Ou revenir au Québec, mais quelle folie...?
Je l'aime, sinon je ne serais pas ici. Mais j'ai besoin d'aide... Personne à qui parler, le téléphone qui ne fonctionne pas. L'envie d'être sur internet qui n'y est plus, le travail... J'ai Tina, la seule qui soit au courrant, jusqu'à présent, de mes états d'âme et de mon envie de partir. Tout me semble à l'envers et fonctionner dans le mauvais sens.Et dans l'attente, le sourire n'y est plus? Mais personne ne peut voir tout ça... c'est caché ici, au fond de moi... Et de mon coeur qui en plus que marre de ma spontanéité qui ne me mène nulle part.

Partout, et nulle part...

Pardon mon amour... pardon de ne pas être patiente envers toi...




11.06.2010

SAMEDI, 6 NOVEMBRE 2010



CERISIERS EN AUTOMNE / VUE DE MA FENÊTRE

Quand nous sommes arrivés dimanche après-midi, les cerisiers étaient en feu.

Ma gorge est en feu.
Ça ne va pas.

Ça ne va pas dutout.

11.03.2010

NIAGARA FALLS, AUTOMNE 2010


On roulait depuis déjà presque 11 heures, tantôt dans le traffic torontois, tantôt dans une pluie démentielle, en direction de Niagara Falls. En arrivant je remarquai à peine les grands édifices colorés, les lumières décuplées par le relfet de la pluie dans les rues et les innombrables hôtels et restaurants... Las Vegas en moins beau. Le trajet s'étant fait en position foetale dût au manque d'espace m'a fait apprécier d'autant plus la venue de la nuit. Nous cherchions une auberge, lui au téléphone, je l'entendis rire. Il entra dans la voiture en disant que non seulement il avait trouvé une auberge, mais qu'en plus le propriétaire (natif de la même place) donnait un rabais de 10$ pour cette même raison!  Sourire et soupir de soulagement, on se dirige vers un immeuble à appartements décoré de magnifiques lumières de noël. 

En entrant, un garçon natif d'Angleterre et sa copine nous acceuillèrent chaleureusement, nous conseillant qu'elle endroit aller le lendemain, comment s'y rendre, combien ça coûte et nous informant aussi de ce qu'incluait le prix de la chambre. Dans la chambre, je fus charmé par le lit trop vieux, la petite table en bois et la fenêtre donnant une vue sur la grande roue. Affamés, nous quittèrent la chambre pour Bravo! Pizza et revinrent exténués mais rassasiés.

Le lendemain nous furent réveillés par l'odeur succulente des muffins au four et absolument heureux de voir qu'il n'y avait pas un seul nuage dans le ciel. L'Anglais jouait de la guitare quand nous sommes descendus à la cuisine, je me fis un thé et allai m'assoir dans les rayons du soleil. Je fus tenté de jouer aussi, mais constatai rapidement qu'il s'agissait d'une guitare pour gaucher. Déception, le goût du thé me redonna le sourire. En sortant, nous furent agréablement surpris de la douce température. Tout pour rendre cette journée mémorable.

J'avais déjà vu les chutes étant très jeune, je ne me rappellais pas d'une telle splendeur. En marchant tout près, nous pouvions ressentir une très fine bruine constratant fortement avec le débit puissant de l'eau qui tombait. Ça, ma main dans la sienne, un café dans l'autre, l'odeur de l'automne, le vent faisant virevolter les feuilles colorés... comment ne pas se sentir infiniment bien. Nous longèrent la rivière sur Niagara Parkway au retour, découvrant un paysage sublime qui nous accompagna jusqu'à l'autoroute où nous reprirent le chemin vers l'Ouest.
















11.02.2010

JE ME SOUVIENS

"D'être née sous le lys, d'avoir grandis dans les roses."
LUI ET MOI, VILLE DE QUÉBEC / OCTOBRE 2010
J'ai pris l'avion pour la première fois le 19 octobre 2010. Direction, Québec. Direction ma famille, mes amis, ma vie depuis 21 ans. Si, dans ma tête, j'avais le sentiment d'être partie depuis des siècles, en réalité il ne s'agissait que de quelques mois à peine. La déception me guêtait, j'attendais avec impatience des accolades chaleureuses et des "tu m'as tellement manqué" avec un peu trop d'enthousiasme. J'ai vite compris que peu importe le temps qui passe lors d'un départ et son arrivée, il n'y a que quelques secondes qui ressentent la distance qui fut. Après ses quelques secondes, c'est comme si tu n'étais jamais partie et tout redevient comme avant.

Tellement de choses se sont passés depuis ces quelques derniers jours, je n'ai même pas fêté Haloween. Je n'avais pas beaucoup de temps et tellement de gens que j'avais envie de voir. J'ai passé le plus clair de mon temps à conduire d'une ville à l'autre comme une poule sans tête. Et parfois, l'envie d'être seule me faisait tellement rage que j'en étais déplaisante envers lui. Personne ne peut réellement comprendre et je n'ai pas envie de m'expliquer.

Il y a eu l'excellent souper que j'ai eu la chance d'avoir avec ma mère, son trésor, mes frères, ma belle soeur, ma nièce, mon oncle et ses enfants. Il y a aussi eu le souper avec mon père, sa douce moitié, ses enfants, mes grands-parents et la guitare. Quelle plaisir j'ai ressentis en chantant pour eux... J'ai pu voir Enrico le temps d'un déjeuner, j'ai pu voir Steve le temps d'un câlin. Sylvie, pour son anniversaire. Tommy et Tiger pour un Doolys, comme avant. Mes belles Claudie et Marie-Ève le temps d'un thaï, d'une bière et de quelques larmes partagées... Félix et ses pensées brumeuses, Francine, le temps d'un café... Et tout ça m'a seulement donné envie de passer une journée entière avec chacun d'eux. Pleurer est cependant moins tentant en sachant que peut-être, certains viendront me voir ici au printemps prochain, lorsque les cerisiers seront en fleurs.