10.21.2011

UN MONSTRE



Suis-je vraiment un monstre pour avoir écouter mon coeur?
Non. Je suis un monstre de ne pas l'avoir écouter avant. Depuis octobre de l'année passé qu'il me disait "non". Et je n'en faisais qu'à ma tête. Encore une fois, un monstre. Mais tout les beaux moments vécus surpassent de loin les mots blessants engendrés. Ne pas le prendre personnel... Même si ça te sert le coeur tellement fort, et que tu en pleure, ne garde aucune rancune.

L'amour ne se suffit pas à lui même, on doit l'aider un peu.
Sa volonté était là, où était la mienne?
Suis-je devenue si amère...

...

10.20.2011

IMPRÉVISIBLE




On m'a dit que j'savais pas ce que je voulais.
Mais c'est pas juste parce que chaque fois que j'finis par savoir,
y se passe quelque chose qui me fait changer d'avis.
Ensuite je sais plus. Depuis, je marche sans avoir de direction.
J'ai jamais été douée pour prendre des décisions intelligentes,
je laisse la vie se charger de ça pour moi.

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10.16.2011

QU'EST-CE QUI COMPTE?




Je me rends compte de quelque chose;

Les gens en ont rien à faire que tu aimes la photo, que tu aimes lire un livre sous un arbre perdue dans le fond d'un village inconnu. Ils en ont rien à faire de savoir que tu aimes t'étendre dans de la paille au soleil, manger des glaçons en hiver, pleurer pour rien, écrire sur tout, même si c'est insignifiant. Écrire des chansons, un blog. Ils s'en foutent que tu désteste parler au téléphone, ou que tu n'aimes pas les réseaux sociaux, que tu aimes la Guiness où la Mort Subite aux framboises. Ils s'en foutent que tu aimes jouer de la guitare, ou simplement en entendre. Que tu adores jouer avec d'autres personnes, chanter pour eux. Cuisiner à deux. Ils en ont rien à faire de savoir que tu sois mauvaise perdante ou caractérielle, que tu aimes, passionnément, sans compter...

10.14.2011

UN PETIT PAS À LA FOIS



Atlanta, Georgie, États-Unis. 

Voyager est pour moi, par moment, un synonyme de dépaysement. Or ici, aux États, sans être dans ces villes si adulés tel que Las Vegas (Dieu sait pourquoi) où Miami (comme dans les shows télévisés) ou encore la Floride (Les gens aiment tant la Floride), je me sens un peu comme au Canada. À quelques différences près...

Je n'ai pas voulu de cet emploi dans l'unique but de voyager (même si c'est, en quelque sorte, le seul avantage à y avoir). Mais j'ai vite compris que je ne ferais pas de grand "voyage" en travaillant pour eux. En revanche, le fait de ne pas devoir faire de long courrier est plaisant, je ne ressens pas la fatigue qu'occasionnerait des décalages horaires trop intenses et je vois du pays. Qui irait à Timmins "juste pour voir"? Aah. J'ai hâte au mois de février, le monde est à moi. J'ai aussi très hâte d'être assez à l'aise avec tout le système pour sortir de l'hôtel durant mes escales. Me trouver un coffee shop préféré dans chaques villes, savoir où ils servent la meilleure bière, qu'elles villes offrent les meilleurs divertissements, trouver des endroits secrets remplis de trésors...

J'étais censé aller à Chicago demain, on m'a réassigné. En ce moment c'est plutôt n'importe quoi comme horaire. Normal, je suis au bas de la liste. Depuis le temps que j'demande un horaire hors du commun, jamais pareille. Me voilà servi!

J'ai encore oublié mon appareil photo... Je reviendrai.
Retour à Toronto dans quelques heures.
Mmy, Atlanta, 14 octobre 2011


10.10.2011

DOWN THE STREET






Juste en bas de ma rue, il y a un chemin en terre battue. Juste un peu plus bas, un petit étang, des canards, des arbres mais un particulièrement magnifique. Une piscine publique en plein milieu de nulle part, gigantesque, une piste cyclable traversant le parc... Des saules pleureurs, flitrant les rayons du soleil à travers les rameaux. Toronto, vraiment?

Savoir que j'ai un petit coin de verdure dans cet immensité grise et terne me soulage énormément. C'est lorsque je fermi les yeux pour mieux apprécier le vent chaud sur ma peau que le son d'un avion retenti au-dessus de moi. Un drôle de rappel à l'ordre à la réalité.

Le temps est long, en réserve. Je veux voler.

10.08.2011

TORONTO




Ça fait un moment, il me semble.

2 mois et quelques jours plus tard, de nouvelles aventures commencent! Ces 2 mois à l'hôtel on été quelques peu éprouvants. Quelques évènements malheureux, d'autres heureux mais au bout d'autant d'efforts, me voilà officiellement agente de bord! Je ne sais pas par où commencer en faite...

J'ai été pendant quelques jours à Oyama. De retour dans mon petit paradis. Enfin mes yeux ont pu se délecter de la beauté du paysage à nouveau. Non pas d'autoroutes grisâtres, d'orangé dû aux construction incessantes et plus d'automobiles qu'il n'y a d'arbres. Je dois dire toutefois; Toronto la nuit a son charme."Laissez vous une chance", qu'ils disent. J'y repenserai dans 2 mois. Mon changement d'adresse est officiel, B-C. n'est plus mon chez moi... Qui sait, peut-être qu'un jour j'y déménagerai de nouveau. Je l'ai dans la peau.

J'essayais de penser à une façon d'habiter dans les montagnes tout en étant dans le domaine de l'aviation. Les choses m'apparaissent plutôt impossible, je verrai en temps et lieux.

Le contraste de la campagne à la ville me donne le vertige. Tout, de BC, me manque. C'est à croire je ne me satisfait jamais de rien. Quand je suis quelque part, j'aimerais être ailleurs, et quand je suis ailleurs j'aimerais être de nouveau quelque part d'autre. C'est moi, j'imagine, moi et mes nombreux défauts. Je ne me suis pas encore apprivoisé. À 22 ans, il est encore tôt je présume.

Je n'ai pas de photos à mettre pour l'instant, Toronto ne m'inspire pas tant. Le stress d'un nouvel endroit que je n'ai pas réellement choisis, l'inconnu, la solitude, nouvel emploi... Tout ça me prend un peu par surprise. Rien de nécessairement désagréable, mais tout demande de l'accoutumance.

Je réécris bientôt, avant la fin de l'automne.
Mais de toute façon... qui vient encore ici.