Ça tourne beaucoup, ça tourne très fort. Pendant 15 jours c'était travail par dessus travail. Entre temps de belles sorties ici et là, une mémorable à Boston, entre autre. Je crois, après quelques verres, avoir eu envie d'embrasser un beau californien don je ne me souviens plus le nom. On a dansé ensemble sur de la musique un peu kitsch, on a fait 2 bars différents. Pas moi et le californien non, moi et mon équipage bien sûr. Dans l'un j'ai cru entendre de la musique live. Le lendemain, c'était parti pour un petit tour downtown où je me suis rendu en métro. C'est beau, Boston. C'est imposant... Je me suis perdu dans un H&M.
Il y a eu pendant quelques minutes précieuses mon New Orleans chéri où je devrai retourner éventuellement.
Bien d'autres endroits encore mais un plus près de moi encore que j'appelle affectueusement "la plage de tout nues". Sur l'île de Toronto, Hanlan's Point, pour être plus précises, se trouve à quelques minutes de marche une plage où les vêtements sont optionnels. Si au début l'idée me paraissait étrange, après avoir enlever mes vêtements et m'être étendue quelques heures au soleil, je n'avais plus aucun préjugés contre cet endroit. Il y a dans cet espace une vulnérabilité palpable, un sens de la gentillesse, des gens dans leur plus simple appareil. De la superficilialité là bas, pas vraiment. Les belles femmes garde leurs vêtements, curieusement. Et essayez donc d'être en "criss" et crédible (pardonnez ma vulgarité) en étant à poil! Tout est plus drôle, jouer au volley ball, au frisbee, danser aussi. Ça fait 3 jours que je m'y rend et j'y retournerai demain. Je bronze pas vraiment ( je met de la 60), mais mon but c'est pas de bronzer... C'est d'être étendu sur une grande couverture, mes pieds dans le sable chaud, mon corps enfin libéré de cette couche superficiel, le bruit de l'eau et le vent sur ma peau entièrement découverte. Plus rien n'a d'importance. Et je lis un bon livre. Et mon âme divague.