1.20.2013

EN PARTANCE

Dans ma chambre le soleil entre comme un vieil ami, sans cogner, chaleureux et bienvaillant. Je me lève d'un pas très lent, tout sourire, sans y penser je mets un bâton d'encens et allume deux bougies. Une douche fraîche et un café plus tard je suis devant mon ordinateur et entreprend une lecture informative sur mon futur projet. Le 26 janvier, je partirai au Chili avec mon ami d'enfance John, pour environ 2 semaines. Peut-être plus qui sait? Et si jamais l'envie nous prend d'aller ailleurs, disons le Brésil, et bien nous irons. Une très belle chanson flotte dans l'air, Sprawl II reprit par Hey Ocean!. J'ai des idées de mouvement, encore. Je n'arrive pas à rester en place. Si le Chili n'arrive pas à assouvir mon désir de bouger, je mettrai en route mon plan B. Prendre un congé sans solde et partir encore plus longtemps, plus loin. Pourquoi le Chili, certains demande? L'idée première m'est venu après avoir vu une très belle image de maisons multicolor chevauchant une petite ruelle descendant sur un port, avec vue sur la mer. J'ai demandé où c'était, on m'a dit le Chili, j'ai su que c'est là que je voulais aller. Encore mieux, le Chili offre une variété de climats différents, offrant déserts magnifiques, glaciers vertigineux ou forêts mystérieuses au choix. Nous aurons bien le temps de choisir notre destination rendu là.

La barrière des langues me fait peur. On m'a dit que ce n'était pas tant grave, mais qu'il fallait se préparer mentalement à être incompris par tous et ravaler ses caprices de touristes. Je n'ai jamais rechigné les douches froides (voir absente pendant longtemps), l'incapacité à me maquiller ou me coiffer (chose peu fréquente de toute façon), le manque de confort ou la perte d'un objet. Je n'ai jamais attacher trop d'importance aux biens matériels, tant mieux pour moi. On m'a toutefois partagé le sage conseil de ne jamais amener en voyage quelque chose que nous serions triste de ne jamais ramener. Tout ce qui m'importe dans un voyage ce passe dans ma tête et ça, aucune crainte de revenir sans. Physiquement, en tout cas... Ce sera la première fois que je quitterai le continent de l'amérique du nord et mon excitation croissante est hors de contrôle. Je veux la piqûre, briser mes barrières mentales, me débarasser de mes peurs et mes faiblesses. Sortir de moi, de chez moi.


J'ai bien hâte de voir comment tout se passera.

1.15.2013

CONTE DE FÉE POURRIE


Et y'a le coeur qui dit; "Ne le suis pas, on va se noyer."

"Temporaire". Jamais ce mot là ne m'a paru aussi opressant, aussi repoussant. Je l'ai entendu de sa bouche le premier. Mots qui se voulaient, je suppose, être non péjoratif mais plutôt réaliste. Comment de confusion ça a pu m'apporter. Combien d'idées morales et de valeurs ça a remis en question. Mais ça m'a donné, surtout, un mal de coeur incessant depuis maintenant 3 jours.