L'air confiné du tunnel me faisait tourner la tête. Après avoir passé une nuit blanche dans un tube en métal présseurisé je n'avais qu'une seule envie, respirer de l'air frais. Ce n'est qu'après plusieurs minutes de marche dans ce labyrinthe sous-terrain que nous purent enfin sentir le vent frisquet Londonien sur nos visages fatigués.
La vue me redonna un regain d'énergie inattendu, excitée par les gens, les voitures, l'architecture et les éventuelles aventures à venir. J'avais faim, et l'idée d'un croissant frais et d'un café chaud me faisait vraiment envie, d'autant plus que les environs offraient plus que son lot de petits bistrots desquelles émanait une odeur fortement agréable. Après avoir convenu un plan pour la journée et un point de repère si il advenait que l'on se perde de vue, mon ami et moi marchions tout sourire dans les rues animés de Londres, le ventre vide. Bien vite nous trouvèrent un petit marché où nous achetèrent des sandwiches déjeuner et allèrent manger le tout dans un parc, sur les marches en marbre d'une statue quelconque. La foule d'activités autour me donnait un mal fou à me concentré sur une seule chose. Je regardais les gros autobus rouges bondées et avais une folle d'y monter, ce que l'on fis. D'une autobus à l'autre nous débarquèrent une fois de temps en temps pour y découvrir des canaux, d'autres ruelles charmantes, encore des cafés chaleureux, des pavés en pierre, des tavernes intrigantes... Et bien sûr, Big Ben, le parlement, le palais de Buckingham et bien d'autres monuments historiques tout aussi magnifiques et surnaturels les uns que les autres. La température était des plus agréable et le soleil pénétrait partiellement le léger brouillard presque constant qui surplombait la ville.
Malgré mon excitation évidente, le manque de sommeil et la faim me tenaillait toujours et je manquai m'endormir à presque tout les endroits ou nous nous arrêtions pour contempler la vue. De l'autre côté de Westminster Bridge, George s'assis sur un des banc en pierre face à la rivière pour se rouler une cigarette. J'appréciai le temps d'arrêt et ferma les yeux quelques minutes.
(À suivre...)