BRÛLER DU BOIS

Une fois, une fois je me rappelle avoir ressentie un sentiment semblable. Sentiment de brûlure insupportable. Une conversation, reflet de bois qui brûle lentement, qui mènera inévitablement vers les cendres. L'incapacité à y changer quoi que ce soit... Une fois je me souviens avoir pleurer autant, avoir eu envie d'écrire, trouver un moyen quelconque de faire tomber la rage avant qu'elle me consumme. La rage en elle-même ne sert à rien, je l'ai appris à mes dépend. Non. Mais elle est, dans une certaine mesure, libératrice. Une fois seulement j'ai ressentis un sentiment comme celui-ci. Mais jamais celui d'avoir anéantis complètement... un lien, un trésor... J'ai peur que l'amertume me gagne de nouveau... qu'une fois de plus, elle m'accable de mes faiblesses, mon entêtement. Et si la vie voulait m'apprendre quelque chose, aurait-elle pu au moins l'épargner lui...de ma stupidité... si avant, on touchait du bois... aujourd'hui, on le brûle..

Mais les choses seront-elles plus facile ainsi...

DILEMME

" Boom boom, ah mon coeur, je t'entends. Je t'entends mais je suis incapable de déchiffrer ce code morse. Un boom pour que je reste, un autre pour partir d'ici. Tu aimes mon coeur, je le ressens. Mais j'ignore encore comment. De quoi t'as envie? Qu'est-ce qui te ferait battre plus fort? Qu'est-ce qui te ferait vouloir battre toute une vie? Une partie de mon être, réaliste, me dit que savoir tout ça à 21 ans relève de l'utopie. L'autre ne demande qu'à aimer sans questions, rester. Ce mot, rester, me fait peur. Il y aura toujours des oiseaux et il y aura toujours des arbres. Des gens seront nomades, d'autres seront sédentaires. Des gens auront besoin de ne jamais rester au même endroit trop longtemps et seront insatiables d'aventures et de découvertes, d'autres auront besoin de leur confort et de leur sécurité, un pied à terre, et se contenteront d'une routine pré-établie par la société. Boom, boom. Je sais que l'envie de partir a toujours fais partie de moi, boom, j'ai peur. La volonté de fer qui me ronge est voilé d'un doute, la peur de l'inconnue, l'impression de sauté dans le vide sans attache. Je me cherche une motivation profonde. Me voilà encore tourmenté par des questions sans fondements, recherche de meilleures et de pires conclusions, analyse du plausible, crainte du possible, joie de l'imprévue, quête de spontanéité, désirs avides. Qu'est-ce que tu veux mon coeur?

Ne me laisses pas tombé..."

Définition "Dilemme"; 

situation dans laquelle une personne doit faire un choix entre deux options également insatisfaisantes.

DIMANCHE D'INTÉRIEUR

" Aujourd'hui, nous étions censé aller faire du canot tout les deux. Nous avons malheureusement dû, pour une seconde fois, dire aurevoir à notre plan A. Heureusement les plans B sont toujours excellents! Un peu de lecture, des sourires, des photos pour arrêter le temps, un brin de soleil qui a fait rire, un souper de roi, un éventuel chocolat chaud et une partie d'échec, pourquoi pas?

Merci Querido, pour cette journée pluvieuse magnifique." [Mmy]

"Me gusta cosinar con tigo"

L'ÎLE AU TRÉSOR

"Garder la ligne,

le doigt sur le nez

Trouver un équilibre quelconque.

Un élément déclencheur.
L'impression de faire une montagne
avec une poignée de terre.

Ce n'est qu'une question de questions,

s'en poser trop ou pas assez.

Écouter de la musique
pour ne pas s'entendre penser."

"Comme les routes cassent sous nos roues je sens que le temps passe sur ce qui m'entoure

plus que sur moi-même"

[Le compteur, Karkwa]

Il y a devant moi, sur une île, un trésor magnifique.

Derrière moi il y a des pirates.

Entre moi et l'île, il y a la mer; inconnue, intrigante, menaçante, parfaite.

Sur le rivage, je sens déjà mes pieds trempés par le va et vient de l'eau.

Trésor ou pas, je dois traverser la mer.

En arrivant sur l'île, même si mon trésor n'y était plus,

j'aurai quand même échappé aux pirates.

J'aurai traverser la mer, avec mes propres moyens.

Je serai fière de tout ce chemin accompli.

Il y a le vent chaud et doux sur ma peau,

il y a mes orteils qui bougent et s'enfoncent dans le sable.

Je ferme les yeux, j'inspire profondément.

Pour le moment, c'est tout ce que je peux faire.

J'ai le nez qui saigne. [Mmy]

"Une île au large de l'espoir, Où les hommes n'auraient pas peur, Et douce et calme comme ton miroir... Une île chaude comme la tendresse, Espérante comme un désert, Viens, Car c'est là-bas que tout commence" [Une île, Jacques Brel]