6.05.2010

ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

8 heures de route. Entre Obaska et Senneterre, à proximité du lac Tiblemont, un chalet en bois rond. Un acceuil chaleureux, de l'air pur et des mouches à chevreuils. Debout devant le lac, au loin, une plage vierge. Seul accès, ~ 1,3 km de canot. Le soleil s'est fait timide mais nous a accordé deux pleines journées de son temps. Avant d'atteindre l'autre côté du parc, nous avons campés dans une montagne à Ste-Véronique. Nous nous sommes réveillés au son de la pluie, pluie qui s'est également permise une intrusion matinale un brin désagréable. Au sommet de la montagne il y avait un belvédère. Curieusement, l'envie de prendre des photos n'y était pas. Pas plus que le reste du voyage, d'ailleurs. Quelques-unes seulement, vendredi, lorsque je contemplai le lac et ses constellations. Nous avons fait le tour de la ville de Senneterre en dix minutes; À pied. Val d'or, de la bière et le tournis. Jeudi soir, je jouai de la guitare autour d'un feu, fond musicale accompagnant des frères et des soeurs jasant et riant, auditoire qui incluait aussi quelques maringouins affamés et des amateurs de guimauves grillées. En allant me couché, je m'arrêtai quelques secondes pour admirer un ciel que je n'avais jamais vu aussi étincelant. Loin de la civilisation, la nature révèle ses plus beaux attraits. Je pensai à lui sous ces innombrables étoiles. Route 117 à trois, blues et querelles. Comment est-ce qu'un endroit aussi magnifique ait pu être le témoin d'autant de confusion et d'irrespect?
Je préfère ne pas y penser.

Si j'oublies mes insatiables envies, désirs et attentes, je dirais que mes vacances m'ont plu. Il y a certaine choses sur lesquelles nous n'avons pas de contrôle, tant mieux. Ça nous apprendra à vouloir toujours trop.

Merci à vous deux pour cette belle semaine.

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