6.16.2011

UN RÊVE AU BOUT DU DOIGT (LA SUITE)




J'ai tout fais. L'entrevue, les formulaires à remplir pour Garda, d'autres formulaires du point de vue médicale, questionnaires, examen auditif, prise de sang, test d'urine, test de la vue, rendez-vous médical complet... Ça aura pris en tout et partout près de 2 semaines après avoir été à Vancouver dans les bureaux de Jazz pour finalement en être à l'étape finale. L'attente d'une réponse affirmative de l'agente de recrutement qui me dira "Bienvenue dans l'équipe Jazz!". Impatience, tu me tue. J'ai fais de mon mieux, donné tout ce que j'avais, maintenant il ne me reste plus qu'à remettre mon cas dans les mains de la vie qui choisiera le mieux pour moi. 

Entre temps, j'ai été chercher mes billets de Kings of Leon chez Fedex. Depuis le temps que j'espère qu'ils reviennent faire un tour en Amérique du Nord! 14 Septembre donc, je serai à la Rogers Arena, Vancouver, pour le concert!

Photo ci-haut, les vergers de la ferme de son père en pleine floraison... Ils m'ont engagés pour prendre quelques clichés pour leur site web, ici. Ils n'ont pas mis de droits d'auteur mais je crois que vous pourrez clairement identifier mes photos des leurs. 

Hier, il m'a dit " No matter how bad, I don't want you to get this job." Je comprends. J'ai esquissé un sourire qui se voulait être réconfortant ou enfin, essayait de l'être. Si je pars, Oyama me manquera, beaucoup trop. Oyama... et toutes ces personnes chères à mes yeux que j'ai appris à connaître en habitant ici depuis un an.

Une réponse s'il vous plaît, et vite...


6.15.2011

LE CARNET



J'ai un petit carnet. Il est noir. Quand l'envie me prend, j'y gribouille quelques trucs. J'ai des petites craintes ces temps-ci, des noeuds dans l'estomac. Le petit carnet ne les effacent pas, en revanche il est très utile pour mes vomissures cérébrales (pardon). Alors ici, un brin de mon intimité, un petit barbo fait au coin d'une table, une autre façon de perdre son temps.


6.12.2011

UN RÊVE AU BOUT DU DOIGT


Elle buvait une tisane d'échinacée avec une touche de miel avant de prendre 3 gouttes infâmes d'huile d'Origan. Elle sentait le rhume lui monter au nez et ce n'était pas le temps de tomber malade. En effet, dans 5 jours, elle irait dans une clinique en vue de faire un test complet. Elle avait passé trois entrevues 4 jours plus tôt de laquelle elle était repartie tout sourire. Le lendemain, il la rappellait en lui demandant de remplir des formulaires et en lui donnant un rendez-vous chez le médecin en vue d'un pré-emploiement. Maintenant, à la deuxième étape d'un long processus d'embauche, il n'en fallait plus beaucoup pour qu'elle touche enfin à son rêve;

Celui de devenir agente de bord.

Partagée entre la joie et la nervosité de la conclusion de tant d'efforts depuis décembre, elle ne peut s'empêcher de trouver le temps affreusement long. Une chance que sa petite maman lui a envoyée 3 romans par la poste. Les 3 premiers d'une série captivante (et en français) qu'elle dévore tout simplement. Le Chardon et le Tartan, de Diana Gabaldon. Lire rend la chose moins pénible. Spécialement quand tu es assise devant une chaîne de montagne pittoresque en buvant le meilleur mocha de ta vie acheté chez Blendz quelques minutes auparavant. Elle est bonne, la vie. Je ne le dirai jamais assez...



6.11.2011

DÉPART IMMINENT, BIS

Quand mes poings se serrent, que ma gorge se noue et que les pleurs aussi chaude que de l'eau bouillante me monte aux yeux, la première chose que je fais c'est laisser descendre doucement les premières larmes. Et je ne pense plus qu'à les ressentir intensément. Les gouttes brûlantes dessinant des rivières sur mes joues en feu. Ainsi concentrée, je sens tout le reste de mon corps sombrer dans un état d'épuisement profond, système de défense improvisé, permettant à mon agressivité de s'évanouir puisque je n'en ai plus la force.

Avec tout ce qui m'arrive depuis mai, il m'est totalement impossible de comprendre pourquoi je puisses être dans un état aussi lamentable, le fait est; je n'ai plus envie de rien. Dans l'attente déchirante d'un avenir que je chérie, le moment présent me semble insupportable. 

J'avais pensé que ça aurait été plus facile, mais après l'avoir entendu hier, j'ai commencé à réaliser que tout ce qui se produisait était bien réel. Et devant son indifférence, ma tête a déclenchée le code rouge. Cette plaie réouverte à la mémoire d'une situation semblable, situation dans laquelle mon premier amour se foutait éperduement de mon départ ou dumoins, ce qu'il en laissait paraître. Mon coeur ne peut plus supporter ce genre de choses.

Et tout ça, ne serait-ce seulement que de l'égoïsme? Si la chaleur de mon corps en sanglots est suffisant à m'apaiser, pour d'autres, l'indifférence est leur seul moyen d'échappatoire. Mais j'en ai rien à foutre. Est-ce inhumain de vouloir voir quelqu'un qu'on aime tant, souffrir, juste pour apaiser notre mal...