4.21.2012

PRINTEMPS SANS VERDURE

Il y avait du soleil, beaucoup de soleil, mais un vent à s'emmitoufler sous dix tonnes de couvertures. Ça ne nous a pas empêcher de se jeter dans l'herbe, joue contre joue. Ça ne nous a pas empêcher de fermer les yeux et de respirer, enfin. Il a pleuré, alors j'ai pleuré aussi, des larmes de joies. J'ai souris, alors il a sourit aussi, un sourire triste.
Un sourire qui sait que ça ne durera pas. 

Il a dit tout haut qu'il était bien, j'ai pensé tout haut, moi aussi. J'étais bien. Heureuse en ne me rappellant pas la dernière fois ou je le fus autant. Sa joue était chaude contre la mienne, chaude comme les larmes salés que je partageais avec lui. Ses cheveux me chatouillaient le visage, le soleil m'aveuglait quand j'ouvrais les yeux. Le vent me faisait frisonner, ou était-ce autre chose? J'étais trop heureuse pour avoir froid.

J'étais trop heureuse.


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