Souvent, en dormant, en ne dormant pas, couchée ou pas, la vie s'étale devant mes yeux comme un amas d'images entremêlés, un regard flou sur ma propre existence, un kaléidoscope défectueux, séquences inédites et bloopers, pourquoi pas. Rien que je puisse contrôler, et je l'espère, un futur inconnu et parfait de son imperfection. Parfois je panique en regardant trop loin, mais que ce passera-t-il si j'appréhende l'avenir en étant incertaine et méfiante, sinon qu'une bonne raison de l'être? J'apprend, tranquillement mais certainement, à me défaire de ce sentiment qui me ronge chaque fois qu'apparaît, au détour, le doute. Laisser libre cour à ma tête, c'est prendre le risque qu'elle s'égare par moment, c'est qu'elle revienne en ayant appris quelque chose de nouveau, c'est accepter que c'est en se perdant que l'on se retrouve.
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