3.31.2012

SECRETS

J'arrives plus à écrire.
Ça fait bien une heure que j'essais, mais rien.
Encore rien.

Depuis des mois, j'aurais bien des choses à dire.
Je me trouves des excuses pour ne pas le faire,
des secrets.

Je suis une femme remplie de secrets.
Et je n'ai pas l'impression de peser des tonnes,
mes secrets ne rongent pas, ne sont pas lourds ou légers,
ils ne concernent que moi.

Moi et mes rêves de jeunes filles.
Mes rêves fous, mes rêves brisés,
et ceux qu'on peut réparer...


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3.25.2012

BIRTHDAY WEEK

On s'est réveillé un matin très tôt, par ma faute. J'ai dis "et si on allait voir le lever du soleil?". On s'habilla un peu rapidement, conscient que le jour n'attendrait pas après nous pour se montrer. Ciné-Parc nouveau genre, "apportez votre café", lentement, très lentement, l'obscurité de la nuit céda sa place à la lumière réconfortante des premiers rayons du soleil. En revenant à la maison, il me cuisina les meilleurs pains dorés au monde.

Plus tard dans la journée nous firent nos bagages pour Nelson, s'arrêtant d'abord à quelques endroits différents pour faire le plein de provisions en vue de ces 4 heures de route qui nous attendait. Nelson est une ville magnifique bâtit au flanc des monts Selkirk, elle a toujours été un endroit où il adorait aller. On loua une chambre d'hôtel de l'autre côté du pont orange. On mangea un plat délicieux au Outer Clove, bu une bière au Jackson's hole. Épuisés, nous retournâmes à la chambre d'hôtel ou Frank nous trouva un ouvre bouteille et un séchoir. Je pris une douche réconfortante, il ouvra ma bouteille de vin, sa bouteille de bière. On bu doucement, sans vraiment savoir à qui, à quoi. On bu pour se laisser flotter un peu mieux dans l'ambiance enivrante des montagnes, se soûlant d'air frais, d'air pur.

 Le lendemain matin, par la fenêtre, ce fut de la neige sur le sol. On se regarda en souriant, se disant que c'était dans ces conditions que les hot springs étaient à leur meilleur. On alla prendre le petit déjeuner à l'endroit suggérer par Frank, Bent Fork. Je crois que c'est, à ce jour, l'un de mes endroits préférés. On quitta Nelson non sans avoir d'abord marcher Baker Street de fond en comble. On trouva une petite boutique artisanal où je m'achetai pour la première fois un savon fait à la main à base d'argile française rose et d'huile d'amande. Un petit plus pour mon anniversaire, que je me suis dis. 

Sur notre chemin vers Nakusp il m'emmena à Ainsworth où nous restâmes presque 3 heures. La moitié des hot springs était à air ouverte, l'autre, dans une caverne aux couloirs étroits et où la chaleur, emprisonné par les parrois, nous donnait l'impression d'être dans un sauna. L'eau était peu profonde et je pus donc m'assoir sans problème au fond, l'eau juste au dessus des épaules et apprécier les bienfaits de l'eau de source sur mon corps. On reprit la route, Nakusp, montagnes, Debbie au Kuskanax Lodge et le meilleur repas jamais mangé dans un restaurant, nuit mémorable, pouceu psychotique, petit malaise, tout va bien. 

L'avant dernière journée ne nous laissa pas le temps de respirer que je repartais déjà le lendemain. J'en avais pas envie. J'ai passé mon 23 mars à voler au-dessus de chaques provinces canadiennes, je suis arrivé à minuit, ce n'était déjà plus mon anniversaire. J'ai bu une boisson au malt, j'ai souris...

Et je me suis endormie.

3.01.2012

H&M (PAS LA BOUTIQUE DE LINGE)














Nous sommes partis la tête remplies de belles idées, d'attentes et de projets vers cette destination où nous avions mis les pieds presque 2 ans auparavant. La Colombie-Britannique. Je n'y vais pas aussi souvent que je l'aimerais, c'est que plus rien est pareille. J'associes souvent trop une place et une personne, laquelle n'est plus jamais la même sans l'un ou l'autre. 

Le dimanche, donc, ma belle amie s'est dirigé directement vers Vancouver alors que moi je fis un détour via la Vallée pour aller y régler quelques trucs une bonne fois pour toute. Un vertige immense me fit presque vomir lorsque les roues touchèrent la piste d'atterissage de l'aéroport de Kelowna. Surprise par ce malaise, je me dirigeai dès que je le pus vers la sortie la plus proche. L'air frais me fit un bien fou, quoique toujours chambranlante. Je ne pouvais rester debout trop longtemps, j'avais les genous en jell-o. Essayant de trouver la cause à cette réaction, j'appellai la personne qui devait venir me chercher à l'aréoport. Peut-être aurais-je dû appeller quelqu'un d'autre, maintenant que j'y pense. Elle m'amena directement là où j'étais censé, en théorie, rester quelques jours. Mais là, sur le pas de la porte, je restai figé ne sachant trop quoi faire. J'hésitai à faire le moindre pas, comme si quelque chose allait exploser le cas échéant. Et là, sans savoir pourquoi, je m'effondrai en larmes sur son divan. Épuisée, j'allai me coucher dans son lit. Les couvertures en duvet ne suffirent pas à calmer mes tremblements, je m'endormis néanmoins et me réveilla quelques heures plus tard par mon téléphone. Je répondis un peu dans les vapes, entendis sa voix qui m'invita à souper, entendis la mienne répondre par oui, soupire de soulagement et douche, je sortis de cette maison en ne voulant plus jamais y mettre les pieds.

Le reste du voyage s'est très bien déroulé, mis à part peut-être ce fameu samedi 25 février. Heureusement j'avais des gens formidables qui, même si il était tard, on resté avec moi jusqu'à la fin, me consolant et m'encourageant comme ils le pouvaient. J'ai mangé ma peine en Gelato au chocolat au prix faramineu en parlant au téléphone à mon pathétique préféré. Je suis retourné à la case départ sans mes baggages. Pendant 3 jours j'ai porté les mêmes vêtements. Malgré tout j'ai passé du très bon temps. Vancouver, c'est vraiment une ville magnifique. 

Vancouver, BC, hiver/février 2012